"Chaque soir à 11 heures" de Malika Ferdjoukh
Livre voyageur prété par Anne-Sophie
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Titre - Chaque soir à 11 heures
Auteur - Malika Ferdjoukh
Editeur- Flammarion
Date de parution- Août 2011
Broché- 401 pages
Genre- Jeunesse
Prix - 13 euros

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Deux mots de l'histoire
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Lors de l'anniversaire de sa meilleure amie, Willa rencontre Edern Fils-Alberne, mystérieux et ténébreux héritié des laboratoires du même nom de son défunt père.
Très vite, entre curiosité et attirance, Willa s'immisce dans sa vie, au sein de sa famille. Mais dès lors on s'en prend à elle...
Mon avis
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Classé en catégorie jeunesse, ce roman dès les premières pages m'a tout de suite plu.
Un début léger, pétillant et qui a du peps, où Willa la narratrice décrit avec dérision et humour son quotidien de lycéenne, la séparation "non officielle" de ses parents ainsi que sa relation avec chacuns d'eux, son petit ami.
Je ne m'attendai pas à ce que ce roman change de perspective. Et pourtant, à partir de ce quotidien banal, la rencontre de Willa avec Edern immisce le suspense et l'intrigue en même temps qu'ils se lient d'amitié.
J'ai été donc agréablement surprise par la tournure que prenait le roman, ayant du mal à le lâcher le soir, la plume de Malika Ferdjoukh, est également très agréable et fluide, aidant!
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L'histoire est prenante, Willa se présente et raconte son récit magnifiquement bien.
J'ai adoré Marni, personnage secondaire du roman mais qui tout autant son importance à l'histoire!
Sa sensibilité, sa force et son détachement face à sa vie, ses peurs ont font une "héroïne" qui me restera autant que Willa, narratrice et personnage principal, à la pensée de ce roman!
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En conclusion, un roman très surprenant pour son genre, où l'ennui n'est pas de mise!
Une excellente lecture!
Merci Anne-Sophie de faire voyager ce livre que j'avais fort envie de découvrir.
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Extraits
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p.39-40
"Après une courte hésitation, je me suis approchée. J'aurais aimé me jeter à son cou, l'embrasser, me blottir dans ses bras... J'ai bêtement attendu que ce soit lui qui me prenne contre lui. Pour la centième fois en vingt-quatre heures, et probablement la dix millionième en deux mois, je me suis demandé quelle incroyable chance, quel hasard incongru, avait placé Willa Ayre, terne maigrichonne, ni blonde ni brune, ni grande ni petite, ni peu ni beaucoup, so middle, so tiède, juste passable, entre les bras de l'époustouflant Iago Hilbert."
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Mon ressenti 9,5/10
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